Dimanche heure du souper, je reçois un appel du boulot, 2 compagnons de travail désirent aller camper lundi et mardi. Petite problématique, je n’ai jamais couché plus de 2 personnes dans la tente 8X10 et la 12X14 est un monstre de 65 lbs… hors de question de la traîner sur plus 2 Km. J’opte pour la 8 X 10 en espérant ne pas avoir à coucher les pieds dehors…
Un des apprentis est un spécialiste du ski et du vélo, alors nous lui confions le toboggan. (Je m’en tire à bon compte, je transporte un sac de couchage dans un traîneau)
Il fait un temps magnifique, soleil éclatant et pas une once de vent
Rendu à destination, il est près de midi alors nous décidons de dîner avant d’installer le campement
Comme nous terminons le repas, arrive un brouillard de neige qui nous tiendra compagnie jusqu’au souper.
Mes apprentis redoutent le froid et coupent du bois pour une famille de 12 pour 1 semaine…
Une fois le camp installé nous partons en expédition pour l’extrémité du lac.
En cours de route, mes 2 étudiants remarquent un bouleau sec sur le bord du lac et décident de le ramener au camp…
-Heille les ti-gars, on a du bois pour 3 jours , vous voulez toujours ben pas tirer ce boulot sur plus d’un Km…
Apparemment la peur du froid donne des ailes…
Pour le souper ma femme nous avait préparé des nouilles au poulet ( En fait, je crois qu’elle nous pensait partis pour la semaine...)Après souper, il devait faire autour de 30’C dans la tente et
avec lueur de la chandelle les stagiaires commençaient à cogner des clous. Petite expédition nocturne jusqu’à la voiture histoire de taper la slushe sur le lac.
Au retour, comme nous avions amplement de bois, nous allumons un feu extérieur.
Vers 23:00 hre c’est l’heure du dodo. Je prépare mes 2 grands enfants pour la nuit, doudou de polar et bouillotte dans le sac de couchage. L’installation n’est pas de tout repos, nous sommes passablement à l’étroit et je dois constamment me méfier du poêle à bois.
Une fois les enfants bordés je me retire dans mes quartiers en ayant soin de me prémunir des « grondements nocturnes » en enfilant des bouchons pour les oreilles.
Comme nous étions très à l’étroit, j’ai décider de ne pas allumer de chandelle pour plus de sécurité. Malheureusement, le mercure à dû se rendre dans le bout de -25 et dehors c’était très humide. Au matin les arbres étaient couverts de givre
Vers 5h45 nous avons
nommé un volontaire pour allumer le poêle , puis déjeûné, pour ensuite démonter le campement vers 9h00.
De retour à la maison vers 13h00, et un brin de toilette avant d’entrer travailler à 14h00… pi là ben j’ai hâte d’aller me coucher en pas pour rire….