Je suis allé camper au Parc de la Mauricie avec mon frère.
Nous n'avions prévu que des jours de congé, pas d'itinéraire, pas de destination. Lundi arrivé, il fallait bien se brancher! Nous sommes allés au parc de la Mauricie, entrée St-Jean-des-Piles.
Mon frère était à Repentigny à 12h30 ... on n'est pas entré là à 13h00!
Il faisait noir vendredi à l'heure d'établir le camp et de manger (heure normale). Beau temps, doux, neige, près du lac Marie. Il est tombé 17 cm de neige durant la nuit.
Samedi matin: problème! L'estomac dans la gorge, le derrière en feu. J'étais incapable de m'engager dans les pistes, de déjeuner, de faire quoi que ce soit. Je me suis au moins sauvé de la gastro, mais j'ai hérité du reste, l'entérite. Je vous assure que le relai
Marie et sa bécosse, je les connais! Je n'ai jamais été exposé à tant de personnes qui soient au courant de mes conditions intestinales
Même le ski-secours qui passait par là fit son rapport au garde-parc en des mots comme "Je suis avec le gars qui a la gastro et il dit que tout va bien." ... car il était déjà au courant (des micros dans le refuge?)
J'ai pu souper, mais j'avais passé la journée à ne rien faire, rien manger, rien d'autre que quelques visites vous imaginez où. Nous retournames à la tente sous la tempête naissante. Beau temps. J'adore la neige et les tempêtes.
À 1 heure du matin (heure avancée), le poteau de tente qui présentait une drôle de courbure à 15h00 a décidé d'achever là sa vie utile. PAF!
Nous fumes donc quittes pour retourner au refuge si bien connu pour y finir la nuit.
Au matin, le garde-parc arrive en ski-doo. "Pis, la gastro, ça va?" Bien gentil
"Nous rentrerons sur nos skis. Je ne suis pas mort, quand même!" Il a pris nos bagages.
Mon frère aux ampoules immenses aux pieds m'a filer ses bottes, moi les miennes et nous sommes rentrés.
Une belle fin de semaine malgré tout. Le Seigneur me permit d'être malade à l'abri alors que ça faisait pas loin de 15 ans que notre camping annuel n'avait pas touché à des pistes tracées ou des services rapprochés.
Bref: l'hiver, c'est mieux avec la santé.